La lisdexamfétamine, une nouvelle option thérapeutique chez les enfants et les adolescents atteints de TDAH
- Les études contrôlées par placebo sur l'efficacité de la lisdexamfétamine chez l’enfant et l’adolescent sont limitées. Chez les enfants et les adolescents sans échec préalable du méthylphénidate, on constate un effet plus important sur les symptômes du TDAH avec la lisdexamfétamine, par rapport au placebo. Il n'est pas clair si cet effet influence aussi positivement la qualité de vie.
- Seule une étude randomisée a évalué le groupe cible pour lequel la lisdexamfétamine est autorisée (patients dont le traitement par méthylphénidate a échoué). Dans cette étude ayant comparé la lisdexamfétamine à l’atomoxétine, la lisdexamfétamine a été associée à une amélioration plus rapide des symptômes du TDAH.
- Toutes les études randomisées avec la lisdexamfétamine sont de très courte durée (maximum 5 semaines de traitement à une dose stable), alors que les médicaments du TDAH sont souvent pris pendant plusieurs années.
- Chez l’enfant et l’adolescent, la lisdexamfétamine provoque très fréquemment les effets indésirables suivants : diminution de l'appétit, perte de poids, insomnie, céphalées et douleurs abdominales hautes. Le taux d’abandon en raison d'effets indésirables est plus élevé qu’avec le placebo.
- Bien que la lisdexamfétamine soit commercialisée à l'étranger depuis un certain temps, des questions subsistent quant à son innocuité, notamment en ce qui concerne les effets indésirables cardiovasculaires et psychiatriques tels que les idées/comportements suicidaires et la psychose. Des recherches complémentaires sont nécessaires.
- Le traitement par lisdexamfétamine est associé à une perte de poids cliniquement pertinente chez une petite proportion d'enfants et d'adolescents ; cela peut être une raison d'interrompre le traitement. Un retard de croissance peut également se produire pendant le traitement, sans preuve d’un effet négatif sur la taille adulte finale.
- En termes de réglementation, la lisdexamfétamine est assimilée aux stupéfiants et un risque de mésusage et d'abus ne peut être exclu.
Introduction
La lisdexamfétamine, qui fait partie des dérivés de l'amphétamine, est utilisée dans le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH). La lisdexamfétamine est une prodrogue pharmacologiquement inactive de la dexamphétamine, un sympathomimétique qui stimule le système nerveux central. Après prise orale, la lisdexamfétamine est hydrolysée en dexamphétamine, qui est responsable de l'action pharmacologique.1 La concentration maximale de dexamphétamine est atteinte 3,5 heures après la prise.2
Jusqu'à récemment, la dexamphétamine en préparation magistrale était le seul dérivé de l'amphétamine disponible en Belgique. Depuis septembre 2021, la lisdexamfétamine est également commercialisée sous le nom de spécialité Elvanse® (non remboursée, situation au 20/04/2022). Dans d'autres pays, la lisdexamfétamine est sur le marché depuis un certain temps, aux États-Unis depuis 2007.
Selon le RCP, la lisdexamfétamine est indiquée chez les enfants âgés de 6 ans et plus et les adolescents atteints du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), lorsque la réponse à un traitement antérieur par le méthylphénidate est jugée cliniquement insuffisante. Elle doit être prescrite sous la supervision d'un spécialiste des troubles du comportement de l’enfant et de l’adolescent.1 La lisdexamfétamine est un médicament assimilé aux stupéfiants, faisant l’objet d’une réglementation similaire à celle des stupéfiants (voir Répertoire 2.9.1).
Profil d’efficacité
Parmi les études randomisées en double aveugle ayant évalué la lisdexamfétamine chez des enfants et des adolescents atteints de TDAH, une seule a été menée dans le groupe cible pour lequel la lisdexamfétamine est indiquée, à savoir les enfants et les adolescents qui ne répondent pas de manière adéquate au méthylphénidate.
Concernant les études qui ont évalué la lisdexamfétamine chez des enfants et des adolescents atteints de TDAH en général (donc pas spécifiquement dans le groupe non répondeur au méthylphénidate) 3, 4, voici ce que l’on peut noter :
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Les participants devaient être atteints d’une forme modérée à sévère de TDAH (score d'au moins 28 points sur une échelle d'évaluation du TDAH, allant de 0 à 54) pour être éligibles à l'étude. Étaient exclues les personnes présentant une maladie cardiovasculaire, une comorbidité psychiatrique, des tics ou le syndrome de la Tourette, ou un risque de suicide.
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Les études duraient maximum 8 semaines, en incluant la période d'ajustement posologique, et le traitement à dose stable durait maximum 5 semaines.5
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La lisdexamfétamine a apporté une amélioration significativement plus importante des symptômes selon le jugement de l'investigateur (critère d’évaluation primaire dans la plupart des études) et une plus grande probabilité de réponse (critère d’évaluation secondaire) par rapport au placebo.
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L'effet sur la qualité de vie a rarement été rapporté. Dans la seule étude ayant évalué ce critère, on a observé une légère amélioration de la qualité de vie tant dans le groupe lisdexamfétamine que dans le groupe placebo.
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Les résultats des études comparatives avec le méthylphénidate n’étaient pas univoques. Une étude a trouvé un effet plus important avec la lisdexamfétamine qu'avec le méthylphénidate chez les enfants et les adolescents (bénéfice supplémentaire de 5,6 points en moyenne, sur une échelle de 0 à 54 points), mais le taux d'abandon étant élevé (>40%), les résultats sont difficiles à interpréter.6 Dans les études menées chez des adolescents, le bénéfice était plus limité et pas toujours statistiquement significatif (bénéfice supplémentaire de 2,1 à 3,4 points en moyenne, par rapport au méthylphénidate).7 Une méta-analyse ayant regroupé les études menées chez les enfants et les adolescents a montré un meilleur effet avec la lisdexamfétamine, par rapport au méthylphénidate.3
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Pour plus de détails, voir le tableau récapitulatif dans + plus d'infos.
Aucune étude clinique comparative entre la lisdexamfétamine et la dexamphétamine n'a été trouvée.
En ce qui concerne l'efficacité à long terme de la lisdexamfétamine, nos sources mentionnent quelques études de suivi non randomisées, ayant une durée de suivi de 1 à 2 ans. Environ 2 participants sur 3 ayant initialement bien répondu à la lisdexamfétamine restaient répondeurs pendant le traitement d'entretien. Le taux d'abandon était important dans ces études.
Une étude a constaté significativement plus d'échecs thérapeutiques six semaines après l'interruption brutale du traitement d'entretien par la lisdexamfétamine.
Le profil d'efficacité de la lisdexamfétamine en cas d'échec du méthylphénidate est très peu étayé :
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Une RCT en double aveugle a comparé la lisdexamfétamine à l'atomoxétine chez 267 enfants et adolescents ne répondant pas suffisamment au méthylphénidate (voir + plus d'infos). La durée du traitement était de 9 semaines, dont 4 semaines d'ajustement posologique. Un enfant sur quatre a quitté l'étude prématurément dans les deux groupes de traitement. Le délai de réponse (critère d’évaluation primaire) était significativement plus court avec la lisdexamfétamine qu'avec l'atomoxétine : délai médian de respectivement 12 et 21 jours. À la fin du traitement, les résultats des critères d'évaluation secondaires étaient également en faveur de la lisdexamfétamine : amélioration plus nette des symptômes de TDAH selon le médecin-investigateur (effet modéré), plus grand nombre de répondeurs (73% contre 50%), plus grand nombre d'enfants en rémission (61% contre 46%) et plus grand bénéfice en termes de fonctionnement/comportement selon les parents (effet faible).18 19, 20 L'effet sur la qualité de vie n’était pas documenté.
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Une analyse a posteriori8b d’une autre RCT contrôlée par placebo a évalué l'effet de la lisdexamfétamine dans le sous-groupe de 26 enfants dont le traitement au méthylphénidate avait échoué. Après quatre semaines, une amélioration plus importante des symptômes de TDAH a été observée dans ce sous-groupe avec la lisdexamfétamine, par rapport au placebo (voir + plus d'infos). Cette étude était toutefois de très faible qualité.21
Profil d’innocuité
Effets indésirables1
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Une diminution de l’appétit, une perte de poids, de l’insomnie, des céphalées et des douleurs abdominales hautes sont très fréquentes avec la lisdexamfétamine (chez >10% des enfants et des adolescents).
Effets indésirables fréquents (1-10%) : sensations vertigineuses, somnolence, tachycardie, sécheresse buccale, irritabilité, fatigue et fièvre.
Chez les enfants, effets indésirables fréquents : tics, labilité émotionnelle, agressivité, constipation, rash ; chez les adolescents : anxiété, dépression, agitation, tremblements, palpitations, dyspnée, sensation de nervosité.
Selon une méta-analyse en réseau, la lisdexamfétamine a été arrêtée plus fréquemment en raison d'effets indésirables par rapport au placebo.3 -
Une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque a été observée, aussi bien dans des études randomisées en double aveugle que dans des études de suivi en protocole ouvert.3, 14, 15, 18 Chez une petite proportion d'enfants et d'adolescents, cette augmentation semblait avoir un impact clinique.
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Un retard de croissance a été observé pendant le traitement avec la lisdexamfétamine, mais aucune donnée n'a été trouvée concernant l’influence du traitement sur la taille adulte définitive.
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Les effets indésirables cardiovasculaires suivants ont été rapportés chez des enfants et/ou des adolescents prenant de la lisdexamfétamine : mort subite cardiaque, cardiomyopathie, syncope, arythmie, phénomène de Raynaud, AVC. Les données ne permettent pas d'évaluer la relation de causalité. Des effets indésirables cardiovasculaires graves ont été observés suite à la prise de stimulants principalement, mais pas exclusivement, chez des enfants et des adolescents présentant des anomalies cardiaques.22, 23
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Un comportement agressif, un comportement hostile et des idées/comportements suicidaires ont été signalés avec la lisdexamfétamine.24 Selon des études non randomisées, l'utilisation de la lisdexamfétamine (et d'autres stimulants) chez les adolescents est associée à une incidence accrue de psychose.23, 25, 26 Il n’est pas possible de déduire une relation causale de ce type d’études.
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Il semblerait que les stimulants abaissent le seuil convulsif, même chez les enfants et les adolescents sans antécédents d'anomalies EEG. Dans les études cliniques avec la lisdexamfétamine, les sujets épileptiques ont été exclus par précaution.22
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La lisdexamfétamine peut provoquer des sensations vertigineuses, une somnolence et des troubles visuels, notamment des difficultés d'accommodation et une vision floue. Ces effets indésirables peuvent avoir une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.1 Chez les adolescents (et les adultes) conduisant un véhicule ou apprenant à conduire, la possibilité d'utiliser la dexamphétamine ou la lisdexamfétamine dans le traitement du TDAH est limitée par l’article 37bis de la loi sur la circulation routière, contrairement au méthylphénidate.27
Grossesse et allaitement28-30
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Nos sources concernant la grossesse et l’allaitement documentent la dexamphétamine, mais pas la lisdexamfétamine.
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Grossesse : la dexamphétamine n’a pas été associée à des anomalies congénitales ou d'autres effets néfastes, mais les données sont rares. Des symptômes de sevrage peuvent apparaître chez le nouveau-né en cas d’utilisation en fin de grossesse. La consommation d'amphétamines à des fins récréatives a été associée à un risque accru (dose-dépendant) de naissance prématurée et un effet sur la croissance et le poids de naissance.
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Allaitement : la dexamphétamine n’a pas été associée à des effets néfastes chez l'enfant allaité, mais les données sont rares. En cas d'utilisation pendant la période d’allaitement, il faut être attentif à l'apparition d'agitation, d'insomnie, d’une diminution de l'appétit et d’un ralentissement de la croissance chez l'enfant.
Contre-indications, précautions particulières, interactions1
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La lisdexamfétamine est contre-indiquée dans les cas suivants : hypersensibilité aux sympathomimétiques, utilisation concomitante d'IMAO ou utilisation d’un tel traitement au cours des 14 jours précédents, hyperthyroïdie ou thyréotoxicose, états d’agitation, maladie cardiovasculaire symptomatique, artériosclérose à un stade avancé, hypertension modérée à sévère, glaucome.
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La croissance, l'état cardiovasculaire (pression artérielle et fréquence cardiaque) et l'état psychiatrique doivent être surveillés tout au long du traitement.
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L'utilisation de stimulants du système nerveux central, tels que la lisdexamfétamine, est déconseillée chez les enfants et les adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles connues ou d'autres troubles cardiaques graves.
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En termes de réglementation, la lisdexamfétamine a été assimilée aux stupéfiants (voir Répertoire Intro.2.9.1). Comme pour toutes les amphétamines, il existe un risque d'abus ou de mésusage. La lisdexamfétamine a été développée dans l'espoir de réduire le risque d'abus (déjà connu pour la (dex)amphétamine), mais ce risque ne peut être exclu (voir + plus d'infos).2, 22, 27, 31 Du matériel RMA (activités de minimisation des risques) est disponible pour les professionnels de la santé. Le RCP indique que les psychostimulants doivent être prescrits avec prudence chez les patients ayant des antécédents d’abus médicamenteux ou de dépendance. Les signes d'intoxication chronique sont les suivants : dermatose, insomnie, irritabilité, hyperactivité, troubles de la personnalité, psychose.
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En cas d'insuffisance rénale sévère, la dose ne doit pas dépasser 50 mg par jour.
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L'arrêt brutal après un traitement au long cours à fortes doses peut entraîner une fatigue extrême, une hyperphagie et une dépression.28, 33
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Les interactions suivantes sont mentionnées dans le RCP :
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Risque de crise hypertensive en cas d'association avec les IMAO.
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Diminution de l'efficacité des médicaments antihypertenseurs.
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Risque de syndrome sérotoninergique en cas d’association avec d'autres médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS et les IRSN (concernant le syndrome sérotoninergique, voir Répertoire Intro.6.2.4).
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Potentialisation de l'effet analgésique des opioïdes.
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La lisdexamfétamine est un faible inhibiteur du CYP2D6 (voir le tableau Ic dans le Répertoire Intro.6.3).
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Les médicaments qui modifient le pH urinaire influencent l’élimination des amphétamines : les médicaments qui acidifient les urines (p.ex. l'acide ascorbique) augmentent leur élimination, tandis que les médicaments qui alcalinisent les urines (p.ex. l'acétazolamide, bicarbonate de sodium) diminuent leur élimination, ce qui peut renforcer ou prolonger leur effet.
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Commentaire du CBIP
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Dans son rapport sur la Prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse du TDA/H, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) recommande la dexamphétamine pour les enfants et les adolescents lorsque le méthylphénidate est inefficace, de préférence sous forme de préparation à libération prolongée. Au moment de la publication de ce rapport, une telle préparation n'existait pas en Belgique : la dexamphétamine n'était disponible que sous forme de préparation magistrale (libération normale) et la lisdexamfétamine n'était pas encore commercialisée. Pour son avis sur la dexamphétamine, le CSS s’est appuyé sur le guideline du NICE34 et le guideline Zorgstandaard ADHD des Pays-Bas31 (qui reprend les données probantes du NICE en ce qui concerne le traitement médicamenteux des enfants et des adolescents).
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Le choix du NICE en faveur des stimulants chez les enfants et les adolescents atteints de TDAH repose notamment sur l’argument de leur action plus rapide par rapport aux autres médicaments du TDAH (p.ex. l'atomoxétine et la guanfacine). Le choix de recommander le méthylphénidate en première intention et la lisdexamfétamine seulement en cas d'échec du méthylphénidate, repose à la fois sur des données probantes, les expériences d’experts et les indications autorisées.34 Le guideline du NICE, ainsi que les rapports des données probantes qui l’étayent, présentent toutefois un certain nombre de lacunes.
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En ce qui concerne nos connaissances sur le profil d'efficacité de la lisdexamfétamine, plusieurs lacunes importantes subsistent :
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Des critères de sélection stricts ont été appliqués dans les études. Ainsi, les participants devaient présenter au moins une forme modérée à sévère de TDAH et ne devaient pas souffrir de tics ou du syndrome de la Tourette, ni présenter des comorbidités psychiatriques, un risque de suicide ou des antécédents de crises d'épilepsie. Autre critère d’exclusion : la présence de facteurs de risque cardiovasculaires. Les résultats des études ne peuvent donc pas être extrapolés aux enfants présentant un tableau clinique moins prononcé et/ou une comorbidité.
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En raison de la courte durée des études randomisées et du taux d'abandon élevé dans les études de suivi, les résultats sont difficiles à interpréter pour la pratique clinique.
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Toutes les études ont observé une amélioration cliniquement pertinente des symptômes selon le médecin-investigateur, mais une amélioration des symptômes ne s’accompagne pas nécessairement d’une amélioration de la qualité de vie.36 La qualité de vie de l'enfant ou de l'adolescent n'a été rapportée que dans une seule étude avec la lisdexamfétamine, et celle-ci n'a trouvé aucune différence par rapport au placebo. Il s’agit là d’un critère d’évaluation qui mériterait d’être mieux évalué.
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Une seule étude randomisée a été trouvée chez des enfants et des adolescents dont le traitement au méthylphénidate avait échoué - le groupe cible pour lequel la lisdexamfétamine est autorisée - et elle était de courte durée. Le résultat positif de cette étude était une amélioration plus rapide avec la lisdexamfétamine qu'avec l'atomoxétine, aucune différence n’ayant été observée en termes d’effets indésirables.
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En ce qui concerne le profil d'innocuité à long terme de la lisdexamfétamine, des incertitudes subsistent quant au risque d'effets indésirables cardiovasculaires et psychiatriques graves, et au risque de retard de croissance. Le Conseil Supérieur de la Santé propose d'évaluer régulièrement l'utilité du traitement médicamenteux et de prévoir éventuellement des pauses médicamenteuses. Selon le Conseil Supérieur de la Santé, le suivi peut être assuré par le médecin généraliste, avec une bonne interaction entre le spécialiste et le médecin généraliste et en prêtant attention aux aspects suivants : taille et poids, pouls et pression artérielle, tics, symptômes psychiatriques tels que morosité, anxiété, psychose.
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Le risque d'abus est connu avec tous les médicaments du TDAH. Il convient d’y être particulièrement vigilant avec les substances de type amphétamine.
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La prise en charge des enfants et des adolescents atteints de TDAH se concentre non seulement sur les symptômes mais aussi sur les problèmes associés et l'impact sur la vie quotidienne. Pour plus d'informations sur la prise en charge du TDAH, le site Web Trajet de soins TDA/H peut être consulté. Cet outil web, développé avec le soutien du Service Public Fédéral Santé publique, s’appuie sur les recommandations du Conseil Supérieur de la Santé et les guides de pratique clinique internationaux sur le TDAH (adaptés au contexte belge).
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Pour plus d'informations sur les autres médicaments du TDAH, voir le Répertoire 10.4.
Sources
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